Sauvegardez votre configuration WinSCP

Si tout comme moi, vous utilisez WinSCP sous Windows, vous vous êtes peut-être déjà demandé comment sauvegarder automatiquement sa configuration.

La configuration de WinSCP contient la liste des différents serveurs que vous vous avez enregistré ainsi que la configuration du logiciel (choix du type d’interface, configuration des transferts, etc.). Il pourrait donc s’avérer pratique de pouvoir récupérer toute cette configuration en cas de crash de votre machine.

Pour cela, vous avez deux choix. Soit faire un export de votre configuration à chaque modification de cette dernière ou bien ajouter la configuration de WinSCP à la sauvegarde de votre machine.

Si vous choisissez la seconde méthode, vous avez deux solutions, soit récupérer la configuration dans la base de registre de Windows ou bien récupérer un fichier plat dans l’AppData de votre profil utilisateur.

Personnellement, j’ai opté pour le fichier plat dans l’AppData. Pour cela, il suffit de vous rendre dans les préférences de WinSCP et d’aller dans le menu « Stockage ». Ensuite, dans la partie « Configuration du stockage », sélectionnez l’option « Fichier INI ».

WinSCP fenêtre de configuration

Ce dernier sera alors enregistré à la racine du dossier « Roaming » de votre dossier AppData, auquel vous pouvez accéder en entrant « %appdata% » dans la barre d’adresse de l’explorateur de fichier de Windows.

Fichier WinSCP.ini dans l'AppData

Vous pourrez ainsi, si vous incluez ce répertoire dans la sauvegarde de votre machine récupérer et importer votre configuration en cas de crash.

Version anglaise de l’article : https://jeremyverda.net/backup-winscp-configuration-file/

Simple Scan : Numériser simplement sous GNU/Linux

Comme son nom l’indique, Simple Scan est une interface toute simple pour numériser vos textes et images sous GNU/Linux. Il s’agit d’une sur-couche à Sane (votre scanner devant donc être détecté par ce dernier pour fonctionner) mais qui se veut plus simple que Xsane. Il dispose cependant de bien moins d’options que ce dernier, mais fais très bien son travail.

Il vous propose la numérisation en mode texte ou en mode image. Une fois votre document numériser, il vous permet de le recadrer, de le sauvegarder ou bien de l’envoyer directement par e-mail via votre logiciel par défaut.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

En bref, un logiciel qui fait le travail qu’on lui demande sans poser trop de questions.

Idéal lorsqu’on désire rapidement numériser un document, mais moins lorsqu’on désire peaufiner toute une série d’option.

Pour plus d’information au sujet de Simple Scan, cela ce passe sur cette page du launchpad.

Lister le matériel sous GNU/Linux

Il y a quelques jours, j’ai reçu par e-mail (via le formulaire de contact du blog) une question très intéressante. La personne me demandait comment lister le matériel qui constitue notre machine, ceci sous Debian et Redhat. Je profite donc de cette question et de la réponse que j’y ai apporté pour vous en faire profiter ici.

Petit avertissement avant de vous donner les commandes cependant : Ces commandes seront à effectuer en « root » pour qu’elles offrent plus de détails, cela est bien entendu à prendre en compte lorsque vous effectuerez ces dernières.

Je vous conseille aussi (bon après chacun est libre de s’en servir ou non) d’enregistrer les résultats de ces commandes dans un fichier texte pour plus de lisibilité grâce à ceci  » > /home/votre_user/mon_fichier.txt » à placer après la commande.

Maintenant, on peut attaquer le sujet principal de l’article.

En terminal :

  • lshw est une des commandes les plus complètes et vous listera pratiquement voire tout votre matériel et une série de détails le concernant. Vous pouvez ajouter l’option -short à cette commande si vous désirez un peu moins de détails. Si vous désirez récupérer le résultat de cette commande en xml ou html il suffit d’ajouter l’option -xml ou -html et de changer le format du fichier de sortie, de .txt en .xml ou .html.
  • dmidecode vous offrira encore plus de détails que lshw mais il semblerait qu’elle reconnaisse un peu moins de matériel (à vérifier cependant).
  • lsusb vous offrira quelques (je n’ai pas parcouru les options de la commande) informations sur le matériel branché en usb sur votre ordinateur.
  • lspci vous donnera des informations en rapport au matériel branché en pci.
  • lsvpd avec l’option -debug (je n’ai malheureusement pas pu tester donc n’hésitez pas à me faire un retour sur cette commande).

En GUI :

  • hardinfo (qui n’est pas à lancer en root) est un logiciel vous permettant d’avoir une foule d’informations sur votre matériel, mais aussi de réaliser une série de benchmark.
  • lshw-gtk est la version gtk de la commande lshw vous offrant les mêmes informations, mais dans une interface, sur Debian j’ai dû installer le paquet lshw-gtk, je suppose qu’il en sera de même sur une série de distribution. Sur Fedora, le paquet est lshw-gui.
  • hwbrowser que je n’ai pas pu testé mais n’hésitez pas à m’en faire un petit retour.

J’espère que cet article vous sera utile. Si vous connaissez d’autres commandes, n’hésitez pas les laisser en commentaires, je n’hésiterais pas à les rajouter à l’article.

Merci à BurningHat pour son aide dans la recherche de ces commandes.

BleachBit : Nettoyer votre système GNU/Linux

Aujourd’hui, en faisant les mises à jour de ma Debian via Synaptic, j’ai découvert un nouveau paquet, BleachBit. BleachBit est à l’instar de CCleaner sous windows, un programme de nettoyage de votre système. Il permet de nettoyer l’historique de vos différents navigateurs, les caches de ceux-ci, ainsi que les fichiers temporaires et bien d’autres choses telles que les raccourcis brisés sur vos bureaux et dans vos menu d’applications.

Après un rapide test, il m’a permis de gagner environ 100Mo d’espace. Il vous permettra ainsi de faire un nettoyage de votre système (du moins sur certains points, pas sur d’autres) très simplement et rapidement.

L’interface est très épurée et très simple, rien de bien compliqué en somme.

BleachBit

Cochez ce que vous souhaitez supprimer et cliquez sur Delete et il fera tout à votre place 😉

Pour ce qui est de l’installation, si vous êtes sous Debian, vous trouverez le paquet dans le dépôt Unstable (et sans doute très prochainement dans le dépôt testing) sous la version 0.2.1.

Pour les autres branches Debian ou autres distributions ou si vous souhaitez un .deb plus récent, vous pouvez télécharger ce dont vous avez besoin sur la page de téléchargement du site officiel de l’application.

Voilà, j’espère que cette petite application vous rendra service 😉

Edit du 09/03/09 : La version 0.4.0 est disponible dans le dépôt unstable de Debian depuis ce matin 😉

Un presse papier dans votre tableau de bord : Parcellite

Je cherchais depuis un moment, un petit gestionnaire de presse papier intégré au tableau de bord de GNOME. Ce qui me permettrait d’éviter de perdre mes « copier collé » quand je travaille sur 50 trucs en même temps.

J’avais découvert Glipper mais le développement étant inactif depuis plus d’un an je préférais ne pas m’y aventurer.

Tuxargon m’a permis de découvrir Parcellite, un autre gestionnaire en gtk+ dont le développement est actif.

Il se charge au démarrage de votre session et s’intègre au tableau de bord via une petite icone sur laquelle il vous suffit de cliquer pour avoir accès à toutes vos anciennes copies.

Vous pouvez trouver le paquet sous Debian Lenny et Unstable. Pour les autres distributions, vérifier dans les dépôts.

Pour l’installation il vous suffit de taper dans votre terminal (et ce en root) : aptitude install parcellite

(Vous pouvez aussi utiliser apt-get si vous désirez ou bien synaptic 😉 )